Angélique arriva d'un pas vif. Il était encore tôt, si bien que malgré l'arriviée imminente du beau temps, il faisait encore frais. Mais elle n'avait pas froid. Peut-être était-ce du à sa condition de licorne, ou tout simplement à sa vie dans les rues même durant les hivers les plus froids, en tout cas, sa tenue était plutôt légère. Une simple chemise beige ainsi qu'une jupe noire, rappelant la couleur de ses cheveux, ceci complété par de petites bottes. Sa chevelure était lâché, et ses quelques boucles virevoltaient au gré du vent. Ses yeux bleu comme la nuit sondaient le paysage, tandis qu'un léger sourire prenait place sur ses lèvres à la vue du bâtiment qui s'élevait devant elle. Là-bas allait commencer sa nouvelle vie. Elle ne savait pas ce qui allait se passer, n'ayant pas reçu le don de lire l'avenir, mais était prête à le découvrir. Une impression étrange grandissait en elle, comme si toute sa vie s'était déroulée en attendant ce moment, celui où le pensionnat se dévoilerait à sa vue. elle ne svaait pas grand chose sur ce lieu. Au début, elle pensait que ce n'était qu'une simple maison de redressement. Puis elle avait appris que des évènements étranges auréolaient ce bâtiment de mystère. Mais, si elle se posait nombres de questions, elle ne voulait pas renoncer à ce poste, synonime du'n logement, d'un métier, d'un salaire, et surtout, d'une vie. Pour elle, c'était comme une renaissance. Savoir que tous ses efforts, ses études acharnées, sa lutte contre le destin avaient fini par payer, tout cela la remplissait d'un courage tout neuf, d'un désir immense de vivre, de continuer. Ses yeux pétillaient de joie.
Elle s'arrêta devant les immenses portes, avant de les pousser doucement. Immédiatement, un courant d'air chaud la balaya. Ss joues, habituellement blanche comme l'albâtre étaient rougies par le froid. Elle frissona sous ce brusque changement de température, mais continua sa route, laissant les portes se refermer derrière elle. elle s'arrêta pour embrasser du regard le hall qui se dévoilait à elle. Il était immense, et plusieurs portraits le décoraient. Tout respirait la grandeur, la noblesse. ce n'était pas ainsi qu'elle imaginait un pensionnat pour jeunes délinquants. En tout cas, il était bien plus grand que ce qu'elle imaginait, et résultat, elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle devait aller. Elle fouilla l'horizon du regard, mais rien, pas une présence à l'horizon. ils devaient tous être en train de dormir... En soupirant, elle posa ses valises, contenant en plus de ses vêtements son CV et du matériel médical, et attendit...